C'est peut-être ce que j'ai préféré de ce pays, la mer qui est partout, qui prend possession de la terre. Les îles, qui semblent avoir été éparpillées là, comme par erreur, comme si la terre avait été effritée. Les fjords, comme des lacs qui débouchent sur l'océan, avec leurs falaises, ces pics qui surplombent les petites cabanes de ceux qui ont eu le courage de s'installer par ici.
Parce que la Norvège, c'est tout à la fois, les montagnes suisses, la mer de ma chère Italie (bon, je vous l'accorde, pas tout à fait la même), la ville et la campagne, tout ça, rien que ça.
On a beaucoup randonné, c'était la bonne saison, et les paysages étaient magnifiques. Quand, exténuée, frigorifiée (oui, oui, il faisait trèèès froid), j'arrivais en haut (parce que ça monte, ça monte, TOUT LE TEMPS), j'en avais le souffle coupé (presque littéralement, et pas que à cause de la vue). Où qu'on aille, où qu'on regarde, il y avait la mer, les arbres teintés de jaune et de pourpre par l'automne, le ciel bleu éclatant. Les photos ne reflètent peut-être même pas la beauté réelle du paysage.
C'était très beau, quoi, et tant mieux, parce que c'est ce qu'on était allé voir.
Ah oui, les belles du nord... Et bien on était partis pour ça, aussi. Et bien on ne les a pas vues, malheureusement. C'est un phénomène rare. Je me console à croire que c'est des stars, très belles, un brin hautaines, qui ne se montrent que lorsqu'elles estiment que c'est le bon moment.
Mon aventure Norvégienne s'arrête là, j'espère sincèrement que vous avez aimé cette série de posts. Bien évidemment, je ferais réapparaître des photos par-ci par-là sur Instagram. Et puis je me permets de vous demander une petite faveur, si vous appréciez ce qu'on fait, voudriez-vous bien partager avec vos copains?
Merci.